Les usages et les cultures des Baronnies

Informations sur les Tsel’Estri

Les Tsel’Estri ont des noms qui sont des mélanges de sonorités arabes et italiennes. On dit un Tsel’Estro, des Tsel’Estri. Une Tsel’Estra, des Tsel’Estrala.

Le peuple Tsel’Estro est devenu nomade il y a des décennies. Non par choix, mais suite à la Bataille des Champs Sableux.
Le sang qui a coulé lors de ce terrible conflit a un temps laissé la place à la sanguinelle, mais aujourd’hui, il ne reste qu’un désert de poussière, sur place.
Cela influença grandement leur culture et leurs superstitions : éviter de faire couler le sang, végétarisme, armes qui blessent le moins possible, impureté des femmes pendant leurs règles, hémophilie considérée comme le « grand mal », objets servant à récupérer le sang avant qu’il ne touche le sol, utilisation minimale de la sanguinelle, incinérations…

C’est un peuple fier de ses traditions et qui veille à garder les lignées aussi pures que possible. Ils se marient rarement à des non-humains ou à des membres d’autres peuples. Cependant, en dehors de cette règle « familiale », ils sont ouverts aux autres. Les grands rassemblements sont l’occasion des fiançailles inter-clans.

Les Tsel’Estri ont la peau mate et les traits fins. Des yeux noirs et des cheveux sombres, cachés sous des foulards colorés.
La peau est tatouée avec les marques de son clan et de sa caste. Des anneaux aux oreilles, des bijoux nombreux, bracelets, bagues et colliers, en cuir et argent avec des pierres semi-précieuses.
Vêtements confortables, assez amples mais dans lesquels on n’est pas gêné. Hommes et femmes partagent les mêmes tenues.

Peuple nomade, ils logent sous des grands auvents de cuir, colorés de nombreux pigments de plantes et de roches, sortes de tipis, dont les toiles sont fixées par des poignards.
Accueillir quelqu’un dans le « cercle des lames » est un grand honneur et un signe de paix.
Les chevaux restent près des humains et l'un des biens les plus précieux. Les autres bétails sont situés plus loin.
La plupart des Tsel'Estri transportent leurs biens sur des chevaux, mais chaque clan a aussi des chariots eux aussi colorés, pour transporter les éléments encombrants. Les chariots sont tirés par des sortes de yacks et jamais par les chevaux, dont l’usage est plus noble.
Un Tsel’Estro accepte difficilement que leurs coursiers soient mal employés.

Dans la société Tsel’Estra, les hommes servent de façade sociale et diplomatique, mais ce sont les femmes qui sont les vraies dirigeantes des caravanes. Le Conseil des Anciennes prend les décisions essentielles.